« La Morlaisienne » de ZAG, Morlaix
ZAG est de retour ! … à Morlaix. Après son « aventure » avec la police morlaisienne en novembre dernier, puis sa condamnation au TGI (qui l’aura obligé à effacer son oeuvre – voir « ZAG signe l’insurrection dans les rues de Morlaix« ), le street artiste breton signe une nouvelle anamorphose dans la sous-prefecture finistérienne.
Ce sont les escaliers de l’ancienne Manufacture des Tabacs qui sont cette fois la toile urbaine de son oeuvre. « La Morlaisienne – La Renaissance » est une splendide anamorphose représentant une jeune femme en habits traditionnels. Le lieu étant la propriété de la communauté de communes, les élus de la ville n’auront ici pas de recours direct possible, sauf à « pousser » les élus des communes locales et demander l’effacement de l’oeuvre.
Pour ne rien vous cacher, j’espère que le monde politique local « élargi » est un peu plus ouvert à l’art urbain que celui de la ville. Cela sous-entend d’en accepter les codes comme la reconnaissance identitaire de l’artiste et la liberté d’expression artistique.
La mairie forcera-t-elle l’effacement d’une oeuvre « libre », non commandée, dans la continuité de sa politique d’effacement systématique ? le tout relayé probablement à ses dépends par la presse quotidienne régionale. Ou bien décidera-t-elle de faire un virage à 180° en reconnaissant cette oeuvre comme faisant partie intégrante de la culture locale, de l’imagerie patrimoniale collective ? Les élections approchent et je suis curieux de suivre la destinée de cette Morlaisienne. Je fais le pari d’une « Renaissance » de l’art urbain à Morlaix, comme l’a nommé lui-même ZAG.
photos : ©ZAG (que je remercie amicalement pour le partage) via www.facebook.com/ZaG47