Biographie d’OaKoAk

Originaire de Saint-Etienne, l’artiste urbain français OaKoAk qui tient à garder son anonymat serait né dans les années 80. Fan de voyages, d’architecture et d’urbanisme, il détourne les aménagements du quotidien pour en faire des scènes drôles, poétiques qu’on croirait tout droit sortis d’un cartoon.

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2014 © oakoak

2014 © oakoak

Depuis ses premiers pochoirs en 2006, les oeuvres éphémères d’OaKoAk (que l’on prononcer « wak wak ») capturent les imperfections des rues ou des murs et jouent avec pour mieux les détourner. OaKoAk utilise des installations d’objets, des collages et également des dessins. Le graff, qu’il pratique moins, est souvent réservé pour sa signature. Les détails urbains sont passés au scanner de son esprit espiègle et mis en scène avec malice. Une case de Monopoly en pleine rue de Chicago, un Charlot des Temps Modernes devant les machineries apparentes d’un immeuble, des escaliers transformés en pianos, des perroquets dans les poubelles de Paris, sans parler des petits bonshommes qui jouent les acrobates sur les éléments des villes…

 

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2015 © oakoak

« Je n’ai aucune prétention, aucun message à faire passer, je veux juste m’amuser », indique l’artiste qui prend plaisir à déambuler dans les villes portuaires ou industrielles dont la grisaille l’inspire. « J’ai toujours sur moi un feutre, un appareil photo et un mètre. Je prépare souvent l’intervention chez moi et puis je reviens sur les lieux tard le soir ou tôt le matin, quand c’est le plus tranquille, pour ne pas être repéré », explique-t-il. L’illusionniste est à l’oeuvre, révélant d’un coup de crayon ou de papier les petits défauts du monde.

 

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2014 © oakoak

Inspiré par la bande dessinée

Petit à petit, la ville se transforme en vaste terrain de jeu pour OaKoAk, où le passant redécouvre, un sourire en coin, ce qu’il voyait chaque jour sans y prêter attention. « Chaque ville a sa propre identité et donc ses propres mobiliers urbains », note-t-il. OaKoAk s’amuse de l’anodin pour en faire une bulle de comics. Au gré de ses pérégrinations urbaines, il se rend compte que de petits riens donnent tout à coup du sens. « Je me suis dit qu’en rajoutant deux yeux et une bouche à une borne d’incendie faisait quelque chose de bien plus sympa », remarque le Stéphanois. Inspiré par les bandes dessinées de son enfance, dont celles de Calvin et Hobbes, fan de Super Mario ou encore du dessin animé Les Simpsons, OaKoAk pose son regard décalé, drôle et enfantin sur le quotidien urbain. Dans ses dessins figuratifs, des personnages aux traits naïfs résonnent d’un ton parfois corrosif. Ils interpellent au détour d’une rue, d’un chemin, et peuvent nous interloquer sur la condition humaine. Le gris de la ville devient la scène d’un théâtre de l’absurde et même du grotesque, mettant en situation certains moments de la vie.

 

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2014 © oakoak

Emerveiller l’enfant qui est nous

Des fissures dans un mur deviennent tout à coup les dunes du Sahara, une bouche d’égoût le bouclier d’un chevalier, et la rampe d’un escalier le toboggan de petits personnages directement sortis d’un dessin animé des Looney Tunes. OaKoAk fait rire, émerveille même le petit enfant qui sommeille au fond de nous. Si ses interventions ne laissent pas indifférents, OaKoAk est aujourd’hui publié (un livre sorti en 2013) et exposé en galeries, notamment à Newcastle, Paris, Chicago… La vente de certaines de ses oeuvres lui permet juste de quoi s’offrir des fournitures ou des voyages. OaKoAk ne vit pas du street art, mais a bel et bien une vie normale de salarié à côté, « dans une petite boîte », dit-il. Mais, l’homme qui se cache derrière ce pseudonyme compte bien garder l’anonymat le plus longtemps possible… « Ca permet aux autres de se concentrer sur mon travail et non sur la personne qui le fait », affirme-t-il. « J’aime être incognito, et j’entends le rester ! »

 

© oakoak

© oakoak

Découvrez les oeuvres d’OaKoAk sur street-art-avenue
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Sites officiels :
site web : www.oakoak.fr
facebook : www.facebook.com/oakoak
twitter : @Oakoak_art

Bio rédigée par Violaine Pondard // street-art-avenue

Sources :
site de l’artiste
www.lesinrocks.com
www.juxtapoz.com
ninacavielles.blog.lemonde.fr
www.maxitendance.com
houhouhaha.fr
blogs.mondomix.com